CE QU’IL EN RESTE

Cette œuvre imposante et ludique pour six danseurs est le second volet du cycle de création intitulé Itinéraire multiple dans lequel la chorégraphe explore l’univers de femmes artistes issues d’autres cultures.

Faisant suite à Tina Modotti et au Mexique des années 1920 qui avait donné naissance au duo Elles, Ce qu’il en reste s’inspire de la surprenante Hannah Höch, une artiste réputée pour ses photomontages et l’une des toutes premières femmes dadaïstes allemandes.

Avec la complicité de l’artiste multidisciplinaire Jonathan Inksetter, du vidéaste David Fafard et de l’éclairagiste Bruno Rafie, Louise Bédard a mis en place un dispositif scénique formé d’immenses pages-écrans qui découpent littéralement l’espace, captent la lumière et où sont projetés des corps animés en vidéo. Les corps des danseurs tantôt entiers, tantôt fragmentés, comme des couches successives de personnages déstructurés puis réassemblés, parcourent, subissent ou révèlent un univers composite, un véritable collage humain qui oscille entre le solitaire et le solidaire, l’humour et l’amour, le rapport à l’autre et le quant-à-soi.

Sur scène et en direct, la musique de Michel F. Côté et de Diane Labrosse accompagne le travail des danseurs. Louise Bédard s’est également entourée de Denis Lavoie aux costumes et d’Angelo Barsetti aux maquillages et à la photo.

En parallèle à l’élaboration de Ce qu’il en reste, Louise Bédard Danse s’est associée à l’organisme allemand Institut für Auslandsbeziehungen (IFA) et à l’Institut Goethe Montréal pour faire venir d’Allemagne une exposition exclusive de 31 œuvres d’Hannah Höch à la maison de la culture Côte-des-Neiges. Du 8 octobre au 13 novembre 2005, cette exposition présentait également des œuvres d’artistes d’ici — réunis par la commissaire Lucie Bureau — qui explorent à leur façon la notion de collage et de photomontage à travers différents médiums. Louise Bédard présentait aussi quelques-unes de ses propres œuvres-collages sur papier à la Maison de la Culture ainsi que dans le hall de l’Usine C.

LIEUX DE PRÉSENTATION

Usine C, La Rotonde, Théâtre Centennial, Danceworks, Théâtre du Cuivre, Théâtre des Eskers, Centre culturel de Drummondville, Théâtre Outremont, Arrondissement St-Léonard, Arrondissement Villeray St-Michel, Maison de la culture de Côte-des-Neiges, Maison de la culture Frontenac, Maison de la culture du Plateau Mont-Royal, Théâtre de Jouy-le-Moutier, L'ARC, Sir James Dunn Theatre - Livearts Productions

CRÉDITS

Année de création : 2005
Durée : 1 h 14

Direction artistique et chorégraphie : Louise Bédard
Conseil artistique et répétition : Christine Charles
Scénographie : Jonathan Inksetter
Lumières : Bruno Rafie
Vidéo : David Fafard
Musique : Michel F. Côté & Diane Labrosse
Costumes : Denis Lavoie
Maquillages : Angelo Barsetti
Danseurs à la création : Kate Alton, Jean-François Déziel, Lea Helmstädter, Anne Le Beau, Michael Trent, Daniel Villeneuve
Apprentis : Catherine Castonguay, Pierre-Marc Ouelette
Autres danseurs (reprises) : Catherine Castonguay, AnneBruce Falconer, Ken Roy, Sonya Stefan

La pièce a été créée dans le cadre de résidences à l’Usine C (Montréal), à la Fondation Jean-Pierre Perreault (Montréal), au Centre chorégraphique PACT-Zollverein (Essen, Allemagne) et grâce à la contribution du Groupe Lab (Ottawa) et de l’Institut Goethe Montréal.

 

EXTRAITS DE LA REVUE DE PRESSE

Un spectacle remarquable [] les danseurs qui sont six sont absolument formidables [] deux musiciens sur scène, Michel F. Côté et Diane Labrosse sont absolument époustouflants [] en osmose parfaite avec les danseurs [] C’est du bonheur!
Isabelle Poulin — Radio-Canada

Du grand collage devant l’Éternel qu’est la vie humaine [] une heure de pur plaisir []
Aline Apostolska — La Presse

[] des qualités indéniables : un imaginaire débridé, la grande générosité des danseurs []
Frédérique Doyon — Le Devoir