LES MAINS FROISSÉES
À partir de simples cadres où les canevas ont été abandonnés, deux danseuses confèrent à ces formes reconnaissables une portée singulière. La grâce et la simplicité nous interpellent avec l’éclat et la fraîcheur d’un tableau vivant. Offerte en extérieur, cette œuvre se déploie sous forme d’installation chorégraphique, avec la complicité du spectateur.
Les Mains froissées : une danse tissée serrée où s’échafaudent des impressions, des images et un langage du corps prêt à transiger avec la contrainte. L’espace devient matière à élaborer des chimères et se transforme devant le spectateur, avec sa participation. La pièce se divise en cinq tableaux se juxtaposant dans un ordre précis, variable selon le lieu et ses contraintes.
En extérieur le spectateur doit trouver ses propres repères et son fil d’orientation, l’œil devant s’habituer à la déficience d’un cadrage précis. Les Mains froissées se prête au jeu d’adaptabilité en offrant une multiplicité de points de vue qui permettent à la pièce d’être présentée le jour véhiculant la notion de corps à l’ouvrage sans pourtant préciser de quel ouvrage il s’agit, et le soir où elle apparaît onirique et énigmatique.
CALENDRIER
Samedi 31 août 2019 - Rue Prince-Arthur - une présentation de l’arrondissement du Plateau Mont-Royal, Montréal
Mercredi 29 août 2018 - Série Prince-Arthur Danse, Plateau Mont-Royal, Montréal
Jeudi 30 août 2018 - La Friche au Pied-du-Courant : une présentation des Escales Improbables de Montréal
CRÉDITS
Année de création : 2018
Durée : entre 30 et 50 minutes
Chorégraphie : Louise Bédard
Interprètes : Marilyn Daoust et Gabrielle Surprenant-Lacasse
Musique : Diane Labrosse
Costumes et accessoires : Valeska G.
EXTRAITS DE LA REVUE DE PRESSE
Impossible de ne pas remarquer les cadres en bois, à mes pieds, qui délimitent le lieu de prestation et cette boîte en bois plus loin, avec des tissus blancs qui y sont contenus. Des «poussières» après vingt heures, les deux interprètes se mettent en mouvement accompagnées par une trame sonore qui colore l’obscurité.
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Les gestes portés par des vêtements blancs sur un pavé sombre en début de nuit occupent fort bien le lieu et rendent le contraste fort intéressant. La suite, nous montrera, entre autres, des rencontres avec des spectateurs hors du cadre, de cadres qui seront maniés de différentes façons pour accompagner les gestes et les mouvements.
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Ces moments m’ont permis aussi d’apprécier la force de ces interprètes face aux imprévus qui surgissent sur le lieu de présentation et de ne pas perdre le focus. Les défis du «in situ», loin de la scène sont bien montrés.
Robert St-Amour, Sur les pas du spectateur - jeudi 30 août 2018
Sur mes pas en danse : Un programme triple qui occupe fort bien une soirée de ma saison estivale de danse.